lundi 31 mars 2008

Le procès Pellican

Le procès contre le detective privé Anthony Pellican, plus connu à Hollywood comme le "détective des stars" a créé un énorme intérêt à Los Angeles car il s'agit d'un procés qui peut laisser au découvert les secrets les plus sales de quelques uns de ses clients les plus célebres, parmi lesquels ont trouve Liz Taylor, Tom Cruise, Kevin costner, Michael Jackson, Demi Moore..

Pellican et quatre presumés complices sont accusés d'écoûtes illégales à ses clients, conspiration et chantage. S'il est trouvé coupable, il pourrait avoir une amende de
26,7 millions de dollars et une peine de prison de 20 ans.

Le rôle de Pellican consistait à utiliser le linge sale des stars dans les discussions personnelles ou de travail pour faire pression sur les victimes. Mais ce qui fait peur aux stars ce n'est pas la légalité des mèthodes de ce detective de 63 ans et dont les tactiques mafieuses étaient bien connues, mais surtout tout ce qu'il a pu découvrir en faisant son boulot et tout ce qui risque d'être tiré au grand jour pendant le procès.

La liste des possibles témoins est très longue. Parmi les 127 noms qui peuvent être appellés à déclarer se trouvent les acteurs Sylvester Stallone, Keith Carradine, Farrah Fawcet ou même Lisa Bonder Kerkorian ex épouse d'un milliardaire épiée pendant son divorce, de la même façon que l'aurait été Nicole Kidman pendant son divorce de Cruise. A suivre....

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dimanche 30 mars 2008

NEWS !

Les protagonistes de la saga "Ocean's", Georges Clooney, Brad Pitt et Matt Damon, ont réclamé l'attention sur le région du Darfour, où 2,5 millions de refugiés survivent dans des conditions extrèmes.

Les acteurs ont demandé des donations d'urgence pour le "Programme Mondial d'aliments" de l'ONU, à travers la ONG qu'ils ont fondé en 2007 "NotOnOurWatch".

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samedi 29 mars 2008

Luchino Visconti

Luchino Visconti du Modrono est né le 2 novembre 1906 à Milan. Son père était un noble qui épousa la fille d'une riche famille, Carla Erba. Luchino était le quatrième enfant et selon lui " il fut éduqué pour ne jamais être un crétin aristocrâte ramolli par l'héritage familial".

A l'âge de sept ans il découvrit l'opéra et dévint un passionné de Verdi. La musique de ce compositeur, les oeuvres de William Shakespeare et d'Anton Chejov étaient ses passions.

En 1927 il incorpora le Reggimiento Savoia de Caballerie où il fut un sergeant rédouté par ses soldats mais très vite il déchanta et vendit ses propres cheveaux pour monter à Paris, qui était au début des années 30 une vraie fourmilière d'artistes et intélectuels. Grâce à Coco Chanel, il entra dans le monde du cinéma et devint l'assistant de Renoir. Ses rencontres avec Dali, Jean cocteau et Cartier-Bresson, entre autres, lui firent découvrir son destin proffesionnel et son idéologie politique. Renoir était comuniste et il rallia la cause. Ses idées l'amèneraient à collaborer avec les partisans pendant la deuxième guerre mondiale et il fallit être fusillé.

En 1942 il débuta dans la direction avec l'oeuvre "Ossessione", adaptation du "Facteur sonne toujours deux fois" et considerée par certains comme les débuts du néo-réalisme italien. Cinq ans plus tard il tourna "La terre tremble" et puis "Bellissima" avec Anna Magnani avec laquelle il tournerait à nouveau un épisode de "Nous, les femmes". En 1954 il tourna "Senso" ou il combina sa tendance réaliste avec un style romantique. L'année d'après il dirigea une version de "La traviata" de Verdi, à La Scala, avec la diva Maria Callas. Son film "Nuits blanches" fut le début de Marcello Mastroianni et lui permit de travailler avec Jean Marais, amant de Jean Cocteau.

Son premier grand succès commercial et artistique arriva avec "Rocco et ses frères" en 1960 protagonisé par Alain Delon mais pour les critiques, son chef d'oeuvre serait "Le Guépard" avec Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale. Deux ans après il dirigea "Sandra" son unique film protagonisé par une femme, Claudia Cardinale, sur une trame incestueuse.

"L'étranger" en 1967, adaptation du roman de Camus. "Les damnés" en 1969, impréssionnant portrait du nazisme et dont le protagoniste, l'acteur autrichien Helmut Berger, déviendrait son amant et acteur fétiche qu'il dirigirait à nouveau dans "Ludwig, le crépuscule des dieux", oeuvre wagnerienne sur Louis II de Bavière avec Romy Schneider. "Mort à Venise" en 1971, son oeuvre la plus emblématique, adaptée de Thomas Mann et qui décrit la solitude d'un homosexuel âgé et obsedé par la beauté d'un jeune garçon. "Violence et passion" en 1974 avec Burt Lancaster et Silvana Mangano et "l'Innocent" en 1976 avec Laura Antonelli et Giancarlo Gianni. Voilà l'essentiel des ouvres de ce génial directeur.

Il avait souffert un embolie en 1972 qui paralisa la moitié de son corps, mais qui n'avait pas réussi à entamer sa passion pour la création et son envie de vivre. Il voulait diriger au cinéma "A la recherche du temps perdu" de Proust, son livre de chevet, mais la mort l'en empêcha le 17 mars 1976.

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jeudi 27 mars 2008

Penelope Cruz

Penelope Cruz est née à Madrid le 18 avril 1974. Attirée très vite par les planches, elle étudia la danse classique et débuta timidement à la télevision espagnole jusqu'à ce qu'elle fut découverte par Bigas Luna qui la choisit pour son film "Jamon, Jamon", elle deviendra ensuite l'égerie de Pedro Almodovar: "Todo sobre mi madre", "Volver".

Sa liaison très médiatisée avec Tom Cruz avec lequel elle tourna "Vanilla Sky" lui ouvrit définitivement les portes d'Hollywood. Après quelques prétendues liaisons avec Matt Damon et Nicolas Cage, elle rencontra Matthieu McConaghuy sur le tournage de "Sahara" et ils auront une courte romance ensemble. Actuellement elle serait avec Javier Bardem.

Elle vient d'achèter les droits du roman de Javier Moro "Passion indienne" pour en faire un film.
Les maharajas de Kapurthala son indignés car ce roman raconte la vie d'Anita Delgado, une danseuse madrilène qui fut l'épouse d'un de leurs ancêtres, ce qui provoca un scandale historique. L'héritier de l'actuel maharaja dit que Moro a humilié la mémoire de son aïeul.

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mercredi 26 mars 2008

roman Polanski

Roman Polanski, de son vrai nom roman Liebling, est né le 18 août 1933 à Paris d'un père juif polonais et d'une mère catholique mais, malheureusement pour eux, la famille retourna en Pologne deux ans avant le début de la Seconde Guerre Mondiale. Ses parents furent envoyés dans des camps où la mère déceda. Roman survécut dans le guetto et retrouva son père à la fin de la guerre.

Très vite intéressé par le cinéma, ses premiers films "Répulsion" et "Cul-de-sac" marquaient déjà une difference de style, confirmée avec "Le locataire". Directeur à succès: "Le bal des vampires", "Tess", il ne tourna que deux films aux Etats Unis: Rosemary's baby et Chinatown.

Après le brutal assassinat de son épouse Sharon Tate, enceinte de 8 mois de leur premier enfant, et l'accussation de kidnapping d'une fillette de 13 ans, il quitta les Etats Unis pour ne jamais y retourner. Il est encore passible d'emprisonnement pour ce fait dont il se dit innocent. Il reçut son unique Oscar comme directeur pour "Le pianiste" en 2000, que Harrison Ford lui amène personnellement cinq mois plus tard.

Marié à l'actrice Emmanuelle Seigner avec laquelle il a deux enfants, il se dit enfin un homme heureux.

Le directeur méxicain Damian Chapa prépare un film qui retracera la vie de Polanski depuis son enfance dans la Pologne occupée par les nazis jusqu'à l'époque actuelle, où il sera question également de Sharon Tate et de l'obscur épisode qui le maintien loin des USA depuis 30 ans.

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mardi 25 mars 2008

Ils ont dit :

VIGGO MORTENSEN: Vraiment, vous pensez que je suis un type sexy? Je suis un mec normal, si je marchais dans les rues, sans la charge de la célebrité, personne ne se retournerai pour me regarder. Ca ne m'intéresse pas du tout ces bêtises, elles me font rire !

JULIETTE BINOCHE: La politique m'intéresse de moins en moins. Elle me fait honte. Maintenant je ne m'intéresse qu'à l'art qui est la seule chose qui puisse nous sauver de l'indigence culturelle et humaine.

GEORGES CLOONEY: Amour....joli mot! Mais je prefère l'amitié sous toutes ses formes, même avec les femmes. Je suis convaincu qu'elle est plus durable et surtout plus importante !

JULIA ROBERTS: Les enfants ne vous écoutent jamais mais il vous observent tout le temps. Je pense donc que le plus important que je peux transmettre à mes enfants est l'éxemple que j'offre avec mon comportement.

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lundi 24 mars 2008

Nicole Kidman

L'actrice Nicole Kidman vient de communiquer son intention de produire et intérprèter un "remake" du film "Comment épouser un millionnaire", où elle aurait le rôle joué à l'époque par la mythique Marylin Monroe.

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dimanche 23 mars 2008

Kathleen Turner

Mary Kathleen Turner vu le jour le 19 juin 1954 à Springfield, Missouri. Fille de diplomate, elle a vécu au Canada, Cuba, Caracas et Londres ou elle découvrit sa passion pour les planches.

A la mort de son père, la mère retourna avec la famille à Springfield où elle étudia le théatre. Désirant réussir en tant qu'actrice, elle se dirigea à New York où elle rencontra David Guc, un agent artistique avec lequel elle commença une rélation sentimentale.

Elle débuta dans le feuilleton "the doctors" en 1978 puis les comèdies à Broadway: "Geminis" et "Travestis" où elle fut découverte par le directeur Lawrence Kasdan qui lui donna le rôle de Mary Walker dans "Le feu au corps" en 1981, avec William Hurt. Elle quitta David Guc et tourna avec Steve Martin "Un homme avec deux cerveaux". En 1984 elle épousa un milliardaire, Jay Weiss, et tourna "Les nuits de China Blue", un film à contenu érotique. Elle eût une romance avec Michael Douglas lors du tournage de "A la poursuite du diamant vert". L'année d'après elle répeta avec "Le joyau du Nil". Viendrait ensuite "L'honneur des Prizzi" de John Huston puis, en 1986 "Peggy Sue s'est marié" avec Nicolas Cage.

En 1987 elle donna naissance à son unique fille, Rachel Ann. Elle tourna à nouveau avec Hurt dans "Le touriste accidentel" puis avec Douglas dans "La guerre des Rose" et avec Burt Reynolds et Christopher Reeve dans "Interferences". Mais les débuts de 90 s'averèrent très mauvais, non seulement elle tourna dans des films qui ne recoltèrent pas de succès mais on lui détecta une arthrite rhumatismale qui la cloua dans un fauteuil. Pour calmer son désespoir elle s'enferma dans l'alcohol qui, avec les stéroïdes, marqua son déteriore physique. En 1999 elle entra dans une clinique de désintoxication décidée à s'en sortir, elle essaya des nouveaux médicaments, suivit une diète stricte, commença la natation journalière, acupuncture, yoga et se fit opérer d'un génou très atteint qui fut remplacé par un génou en titane.

En meilleure forme, elle tourna à nouveau dans des films très moyens et en 2000 elle s'installa à Londres où elle interpreta au théatre "Le lauréat" dans lequel elle apparaissait nue à côté de son jeune partenaire. De retour aux Etats Unis et après des nouveaux passages dans les clyniques de désintoxication, elle participa dans des shows télevisés et eût un grand succès au théatre avec la pièce "Qui a peur de Virginia Wolf".

En 2007 elle divorça de son mari et publia ses mémoires dans lesquelles elle parle de l'addiction aux drogues d'Anthony Perkins. Que Nicolas Cage fut pistonné par son oncle Coppola et qu'il a été arrêté pour conduire ivre et pour vol. Que William Hurt était assez sauvage, qu'il buvait de façon compulsive et se droguait et que les femmes défilaient dans son lit. Que travailler avec Burt Reynolds avait été une expérience traumatique et qu'Esteve Martin en dehors des camèras est un être antipatique et froid.

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samedi 22 mars 2008

Catherine Zeta-Jones

Cathérine Zeta-Jones débuta au cinéma grâce à Philippe de Broca qui la choisit pour le rôle de Shéhérazade dans son filme "Mille et une nuits" en 1990. Elle avait 18 ans. La série britannique Darling buds of may en 1991 la fera connaître.

Elle aura plusieurs seconds rôles, "Le fantôme du Bengale" en 1996 et une mini-série télévisée sur le Titanic, jusqu'à ce qu'elle soit réperée par Steven Spielberg qui produisait le "Masque de Zorro" de Martin Campbell en 1998. Viendront "Haute voltige"en 2000, puis "Traffic", Couple de stars, Chicago, Intolerable cruauté, Le terminal ,
"Oceans'12" et à nouveau "La légende de Zorro".

L'épouse de Michael Douglas a été choisie pour incarner la célebre Impératrice d'Autriche, Sissi, dans une nouvelle version cinématographique qui promet d'être très differente de celle qui protagonisa en son jour la regrettée Romy Schneider.

Le rôle de l'empereur austro-hongrois sera tenu par Tom Hanks.

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vendredi 21 mars 2008

Audrey Hepburn

Edda van Heemstra Hepburn-Ruston est né le 4 mai 1929 à Bruxelles. fille d'un financier irlandais et d'une baronne hollandaise.

En 1948 elle partit à Londres pour étudier l'art dramatique. Elle travailla comme modèle photographique avec le nom d'Audrey Hepburn. Sa première incursion dans le cinéma fut dans le film hollandais "Nederland in 7 lessen" en 1948 et après elle particpa à diverses comédies anglaises.

Découverte par Colette, qui la choisit pour interpreter l'adaptation de son oeuvre "Gigi"et avec les portes d'Hollywood ouvertes, elle travailla pour William Wyler dans "Vacances romaines" en 1953 aux côtés de Gregory Peck et reçut l'Oscar à la meilleure actrice.

Avec son role dans "Sabrina" de Billy Wilder elle consolida son image d'élegance chic. Dans ce film, aux côtés de Humphrey Bogart, elle est le vilain petit canard dévenu un cigne majestueux, grâce en partie aux modèles de Givenchy qu'elle ne quitterait plus jamais. Pendant le tournage du film elle eût une rélation avec William Holden qui avait 35 ans et qui était marié mais elle le quitta lorsqu'elle sût qu'à cause de son alcoholisme il s'était fait faire une vasectomie.

En 1954 elle commença les essais de l'oeuvre de théatre "Ondine" avec Mel Ferrer, acteur peu important mais avec un charme indéniable. Elle en tomba éperdument amoureuse et ils se marierènt la même année en Suisse. Mel était un homme marié et avait déjà 4 enfants de deux mariages, il avait 35 ans et elle en avait 25. Ils eûrent un fil ensemble: Sean, mais ils se séparèrent en 1968 car Mel ne supportait pas le succès de sa femme.

Elle épousa peu après Andrea Dotti mais le mariage ne fonctionna pas. Elle eût cependant un enfant avec lui: Luca, né en 1970. Elle atteindrait finalement la stabilité sentimentale en 1983 avec Robert Wolders, un ex acteur hollandais qui avait été marié à Merle Oberon.

Protagoniste de "Un visage d'ange" de Stanley Donnen; "Guerre et paix" de King Vidor, où elle réussit à imposer Mel Ferrer, alors que l'acteur avait la réputation de feignant et indiscipliné; "Ariane" de Billy Wilder, "Histoire d'une nonne" de Fred Zinnemann; "Ceux qui ne pardonnent" de John Huston; "Breakfast at Tiffany's" de Blake Edward, "Charade" de Stanley Donnen; "My Fair Lady" de Georges Cukor; "Two in the road" de Stanley Donen et " Seule dans l'obscurité" de Terence Young.

Une carrière remplie de succès mais quelques erreurs, comme "Vertes mansions", où elle se laissa diriger par Mel Ferrer et qui est le pire film de son palmarés. A cause de sa morale très stricte, elle refusa de tourner pour Hitchcock dans un role où l'héroïne était violée et également pour Luchino Visconti dans "Confidences" qu'elle jugea scabreux.

Déçue d'Hollywood, elle abandonna peu à peu sa carrière revenant pour quelques rares films entre les années 70 et 80 puis quitta définitivement la scène pour devenir embassadrice d'Unicef et se dédier aux enfants d'Afrique.

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jeudi 20 mars 2008

La faille

La faille est un film dirigé par Gregory Hoblit en 2007.

Casting: Anthony Hopkins- Ryan Gosling- Embeth Davidtz- Rosamund Pike- David Strathairn- Billy Burke- Cliff Curti-Bob Gunton.

Ce thriller juridique n'est pas un chef d'œuvre mais m'a fait passer néanmoins un bon moment, exactement 1H.49. Le point de départ est somme toute des plus classiques puisqu'il s'agit du mari trompé qui élimine sa femme en commettant le crime parfait. L'originalité réside dans le fait que l'amant est l'inspecteur de police qui vient constater le crime; non seulement il ne connaissait pas l'identité de sa maîtresse, mais de plus il constate qu'elle vit encore.

Le machiavélisme du mari qui a soigneusement préparé son coup va donner du fil à retordre au jeune et brillant adjoint du procureur. Les deux personnages principaux sont le mari et l'adjoint du procureur. Pourtant, tout semblait gagné d'avance puisque le mari avait avoué son méfait. Mais le vieil homme est coriace, redoutable et manipulateur donc encore faut-il pouvoir démontrer sa culpabilité. Comme il est stipulé sur la jaquette: « J'ai tué ma femme, prouvez-le! » et chacun des deux protagonistes principaux doit trouver la faille chez son adversaire.

Le mari, Ted Crawford, riche et âgé est incarné par Anthony Hopkins. Evidemment, on ne peut s'empêcher de faire un tout petit parallèle avec son rôle d'Hannibal Lecter dans Le silence des agneaux face à Jodie Foster, mais c'est juste une impression fugitive car sa prestation d'acteur est tout de même très différente. Ne l'ayant pas revu depuis Dragon rouge qui doit dater de 5 ou 6 ans, j'ai été frappée par son vieillissement. Son visage est vraiment raviné et c'est maintenant un vieil homme, peut-être le tribut à payer pour un alcoolisme invétéré durant de nombreuses années. La femme, jouée par l'actrice Embeth Davidtz qui a plusieurs films à son palmarès, n'a qu'un tout petit rôle.

L'amant, l'inspecteur Nunally, joué par Billy Burke, policier de son état et qui semblait très amoureux de sa maîtresse qu'il retrouvait deux fois par semaine, va se retrouver dans un énorme pétrin qui le conduira à certaines extrémités. Le jeune adjoint du procureur, Willy Beachum, est brillamment interprété par Ryan Gosling que je ne connaissais pas. Il incarne un juriste aux dents longues qui a accumulé les réussites et qui ,remarqué par un grand cabinet prestigieux dans le privé, est embauché. On peut se dire qu'il a toujours élucidé les affaires tambour battant avec brio, motivé par un goût effréné de la reconnaissance sociale et l'ambition d'appartenir au monde huppé de la haute société. Il n'est pas antipathique en dépit de son arrivisme, il est fin, intelligent et cette affaire là l'amènera à faire un point sur lui-même et pour une fois à ne plus être seulement préoccupé par son ambition personnelle.

Est-ce que le personnage du mari bafoué aurait poussé dans la réalité le bouchon aussi loin (par orgueil et désir de prouver qu'il a tiré les ficelles jusqu'au bout) et autant joué au chat et à la souris avec son jeune adversaire alors qu'il aurait pu être définitivement tranquille, j'en doute fort et c'est ce qui prouve qu'on est dans la fiction. Les images sont belles, le cadre plutôt somptueux, les personnages tortueux ou arrivistes, tous les ingrédients sont là pour passer une agréable soirée devant ce thriller qui montre aussi toute la complexité de la justice américaine.

Le rythme est soutenu et sans temps mort, la musique est relativement discrète et m'a évoqué une vague analogie avec celle de Basic Instinct (le premier) mais peut-être ma mémoire me joue-t-elle des tours. Il y a quelques acteurs secondaires que je n'ai pas mentionnés, dont la « potiche » de service, juriste et maîtresse de Willy Beachum, interprétée par Rosamund Pike; j'emploie à dessein le terme de potiche car elle n'apporte strictement rien à l'histoire, elle n'aurait pas figuré au générique, cela n'aurait rien enlevé au film. Je ne vous ai évidemment pas révélé les rebondissements de l'histoire que vous découvrirez en le visionnant.

Pour conclure, je dirai que la fin m'a déçue et qu'elle n'est pas crédible; à vous de juger! Evidemment la morale est sauve.

Une critique de Silene-the-only-one.

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mercredi 19 mars 2008

Cary Grant

Cary Grant de son vrai nom Archibald Alexander Leach est né à Bristol le 18 janvier 1904. Paradogme de l'élegance et la caballerosité à l'écran, dans la vie réelle il était absolument instable en amour et d'une radinerie qui frissait la paranoïa.

Sa mère, ultra possessive et névrosée disparut lorsque Archibald avait l'âge de 9 ans. Jusqu'à la mort de son père, vingt ans plus tard, il ne saura pas que sa mère avait été internée dans un hôpital psychiatrique.

Sur ses débuts comme galan on raconte qu'il croissa Mae West dans les studios de la Paramount et elle demanda au producteur Emmanuel Cohen qui il était. Celui-ci répondit: Il tourne "Madame Butterfly". La West, avec la désinvolture qu'on lui connaissait, réplica: Moi je m'en balance, il peut même tourner Blancheneige, je le prends!

Commença alors une carrière non-stop, travaillant surtout dans des comèdies de Howard Hawks et Georges Cukor. "Histoires de Philadelphie", "Arsénic et vieilles dentelles", et "La mort aux trousses" de Hitchcok sont ses films les plus mémorables.

Eternel séducteur, il se mariera cinq fois mais il n'aura qu'un seul enfant: Une fille, Jennifer, née de sa liaison avec l'actrice Dyane Canon, qu'il épousa lorsqu'elle était enceinte. A l'instar de sa mère, il déviendra un père obsessionnel, prêt à tout pour rester auprès de sa fille après son divorce de Dyane, il loua une maison à côté d'elles.

Sa passion pour sa fille Jennifer était telle qu'il disait qu'elle était le seul amour de sa vie et la seule qui ne l'aimait pas pour son argent(son autre obsession)

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mardi 18 mars 2008

Zhang Yimou


Le très célebré directeur chinois Zhang Yimou sera le maître de la céremonie d'ouverture des Jeux Olympiques Pekin 2008.

Pour s'y préparer, il monte des spectacles impréssionants pour apprendre à mieux dominer les mouvements des masses. Dans ce genre, il vient de présenter "Impréssion Lijiang", la mise en scène à plus grande altitude au monde. Y ont participé mille habitants d'un village chinois de la province de Yunnan, situé à 3.310 mètres sous la montagne Yulon (Dragon de Jade).

Les participants dans cet original espectacle, chantent, dansent, montent à cheval et se racontent des histoires pendant qu'ils montent et descendent sur des rampes creusèes à même les parois.
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dimanche 16 mars 2008

Les femmes de l'ombre


« Tirons notre courage de notre désespoir même ». Sénèque

Les femmes de l'ombre est un film de 2008 dirigé par Jean Paul Salomé.

Comment vous parler de ce film ? Comment sortir de ma tête les images, la fureur des hommes ? Je suis « scotchée »…Nous en avons pourtant vu et revu des films traitant de la seconde guerre mondiale. J'en ai lu et relu des livres sur la déportation, l'acharnement, la maltraitance des prisonniers…

Que dire alors de ce film qui rend hommage aux femmes résistantes sous l'occupation allemande - Des nombreux actes héroïques passés souvent sous silence -Le "jeune" réalisateur Jean-Paul Salomé qui n'a pas connu cette période, a tout fait pour que ce film colle au plus près des réalités. Ce devoir de mémoire l'obligeant à une rigueur exceptionnelle !

« Le scénario plutôt attrayant de Jean-paul Salomé nous offre un film très beau visuellement, avec des décors et des costumes superbement reconstitués. L'atmosphère y est ainsi bien rendue, grâce à une étonnante attention portée aux détails. L'originalité du film est de s'attarder sur plusieurs femmes qui n'ont pas décidé d'être espionnes, mais qui sont recrutées par tous les moyens, y compris le chantage. Ce sont des héroïnes malgré elles,.. »

Les actrices: LOUISE( Sophie Marceau), GAELLE ( Déborah François), SUZY (Marie Gillain), JEANNE (Julie Depardieu), MARIA (Maya Sansa)

Cinq femmes, loin d'être des héroïnes, mais qui vont le devenir. Ainsi que Pierre Julien Boisselier, Karl Heindrich, Moritz Bleibtreu, EddyVincent Rottiers, Bernard David Capelle, René Alexandre Jazédé, le géologue, Conrad Cecille, Lieutenant Becker Volker, Bruch Melchior, Robin Renucci, Claude Granville, Xavier Beauvois.

L'histoire: LOUISE, résistante, quitte la France à la mort de son mari. Elle gagne Londres pour intégrer les services secrets SOE. On lui confie une mission : Récupérer un géologue Anglais tombé aux mains des Allemands alors qu'il faisait des repérages sur les plages normandes en vue du prochain débarquement allié.

LOUISE, aidée de son frère, également espion, doit recruter un commando de femmes. Je n'irai pas plus loin dans mes explications..Il vous faut absolument découvrir la force, le courage, la volonté dont ces femmes font preuve tout au long du film.

Si j'ai eu un peu de mal au début avec le personnage un peu faussé de LOUISE…Par contre celui de JEANNE, merveilleusement jouée par Julie Depardieu m'a laissé sans voix, les larmes au bord des yeux, les poils dressés sur mes bras. Heureusement, Louise -Sophie Marceau - a vite repris un visage plus « normal » moins « joué » et très vite je suis rentrée en connection avec sa force, sa détermination, son savoir-faire !

Le film repose sur elle c'est vrai et elle va en ressortir plus extraordinaire que jamais ! Les seconds rôles ont aussi une importance au fur et à mesure du déroulement de l'histoire. Chacun gardant une vraie place.

On ne peut répondre de son courage quand on n'a jamais été dans le péril. La Rochefoucauld

*Un avis de Vlamamouche.

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samedi 15 mars 2008

Clark Gable

Clark Gable, l'acteur mythique d'Autant emporte le vent, n'aura remporté qu'un seul Oscar au cours de sa carrière.

Il réçut la precieuse statuette pour New York-Miami en 1934.

Il fut également nominé pour sa prestation de Christian Fletcher dans Les revoltés du Bounty.

Son dernier grand role fut dans "Les dexasés" aux côtés de Marylin Monroe et Montgomery Clift mais il déceda deux jours avant la première du film d'une attaque cardiaque.

Anècdote: Secret jalousement gardé à Hollywood, Clark Gable était d'origine allemande. Quand on sait que "Autant emporte le vent" remporta 8 Oscars le 29 février 1940.....

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vendredi 14 mars 2008

Alec Guinnes


Immense acteur d'origine britannique, Alec Guinness débuta sa carrière au théatre.

Son premier role au cinéma arrivera de la main de David Lean avec "Les grandes espérances", s'ensuivra une carrière non-stop avec des performances inoubliables, notamment dans "Lawrance d'Arabie", "Le pont sur la rivière Kwai" ou "Stars Wars".

Anècdote: Ayant laissé son manteau dans le vestiaire d'un restaurant et revenant le chercher à la fin du repas avec son ticket, l'employé lui dit: non, ce n'est pas nécessaire. L'acteur, flatté, pensa avoir été réconnu. Lorsqu'il mit la main dansa sa poche il trouva une petite note qui disait: chauve à lunettes !

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jeudi 13 mars 2008

Marilyn

Tout a été dit sur Marilyn, elle est sans aucun doute la star la plus universelle et un véritable mythe même 45 ans après sa mort dans des circonstances qui restent encore entourées de mystère.

Le public l'adorait et sa fragilité y était pour beaucoup mais la presse n'était pas aussi tendre avec elle.

L'essayiste Clive James, par exemple, avait dit de la tentation blonde cette phrase celèbre: "Elle était bonne en interpretant la confusion de la même façon qu'un nain est bon à être petit"

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mardi 11 mars 2008

80 ans d'Oscars

L'année 2008 marque le 80 ème anniversaire de la céremonie des Oscars. Symbole de glamour et de rêve, le tout Hollywood se donne rendez-vous pour assister à la remise de l'estatuette la plus convoitée. Voici quelques chiffres et anècdotes de ces quelques décennies, un passage en revu qui se veut sympathique et sans prétentions.

Quelques chiffres: L'Oscar mésure 33 cm, son poids est de 3,8 kg et il coûte environ 150 euros.
Il est constitué de britannium laqué avec du nickel, bronze, cuivre, argent et or à 14 kilates.

Walt Disney a été la personnalité la plus recompensée avec 60 nominations et 26 oscars gagnés.
Meryl Streep a été nominée 14 fois et a obtenu 2 estatuettes. Le ventriloque Edgar Bergen reçut en 1938 une estatuette en bois avec la bouche articulée et Walt Disney reçut en 1939 en plus de l'Oscar habituel, 7 petits oscars en hommage à Blancheneige et les sept nains.

Les films les plus couronnés de l'histoire sont "Titanic", "Ben Hur" et "Le Seigneur des anneaux:le retour du roi", ex-aequo avec 11 estatuettes. Ensuite Wide Side Story avec 10 et "Le patient anglais" et "Gigi" avec 9.

Les films avec le plus de nominations et néanmoins perdants sont "La couleur pourpre" avec 11 et Gangs of New York avec 10.

Lors de l'édition de l'année 2000, cinquante cinq estatuettes furent dérobées. La plupart d'entre elles furent retrouvées dans les poubelles par un clochard qui réçut 50.000 dollars de récompense et une invitation spéciale à la céremonie.

La chaîne ABC rétransmet la céremonie en direct et chaque publicité de 30 secondes coûte aux annonceurs un million et demi de dollars.

Les rebelles: Marlon Brando décrocha un Oscar en 1973 pour "Le parrain" mais il le refusa en prétextant que Hollywood discriminait la population indienne. Il envoya quand même une indienne du nom de Sacheen Little Feather lire son communiqué. Plus tard il a été dit que ladite indienne était en réalité une actrice peu connue du nom de Maria Cruz.

Katherine Hepburn reçut 12 nominations et 4 oscars mais elle refusa toujours d'aller à la céremonie. Elle fit une exception une fois pour remettre un oscar honorifique à un producteur.

En 2003, pour marquer leur opposition à la guerre d'Irak, les acteurs refuserent de marcher sur le tapis rouge.

Le plus drole: Roberto Benigni marcha sur les fauteuils en criant lorsqu'il entendit son nom pour "La vie est belle" en 1998.

Le plus ivre: Jack lemmon eût besoin de l'aide de deux volontaires pour ramasser son Oscar pour "Sauver le tigre" en 1973.

Le plus solidaire: Georges C. Scott, n'assista pas à la céremonie de remise de son Oscar pour "Patton" en 1970 car d'après lui ces évenements genèrent concurrence entre acteurs.

La plus loquace: Greer Garson et son discours de prèsque 6 minutes en ramassant son Oscar pour "Madame Miniver" en 1942. C'est à partir d'ici que l'on commença à minuter les discours.

Le plus imbû: Humphrey Bogart était tellement convaincu de gagner l'Oscar pour "Casablanca" en 1943 qu'il se leva pour le ramasser sans même entendre que le gagnant était Paul Lukas.

La plus myope: Ryta Hayworth n'avait pas mis ses lunettes et se trompa sur le nom du meilleur réalisateur en 1964.

dimanche 9 mars 2008

L'ange bleu

Film réalisé par Joseph von Sternberg en 1930 dans les studios de la UFA, à Babelsberg en Allemagne, L'ange bleu est le premier film parlant allemand.

Les acteurs: Marlene Dietrich(Lola), Emil Jennigs(Proffesseur Rath)

L'histoire: Immanuel Rath est un sevère et obscur professeur que ses éleves appellent Unrat(ordure). Solitaire et taciture, il réprimande ses elèves parce qu'ils se rendent tous les soirs dans un celèbre cabaret pour voir jouer une aguicheuse vedette du nom de Lola. Il décide de les suivre pour les prendre sur le fait et leur faire la morale mais il tombera sous le charme de la vedette. Celle-ci sera au début séduite par l'éducation et les manières du professeur et ils se marieront. Très vite ennuyée par lui, elle commencera à le mépriser et le tromper.

Commence alors une longue descente aux enfers pour lui. Il perdra son emploi et se verra réduit à faire le clown dans des spectacles pathétiques. La vision d'un autre clown oublié, scrutant Lola derrière les rideaux et l'arrivé d'un nouveau soupirant marqueront le début de son auto destruction...

L'ange bleu est un film qui a plusieurs lectures, tout d'abord il m'avait fait penser à "La belle et la bête", sauf qu'ici la belle n'a rien d'une naïve et gentille jeune fille et la bête s'avère moins animale que ce l'on aurait pu craindre. Je dis que l'on aurait pu craindre car je m'attendais à ce que le professeur essaye de changer la vie de sa femme, je m'en doutais bien qu'il ne réussirait pas et je croyais que j'allais assister à la fin "classique": "tu es à moi et à personne d'autre, tu m'as trahi, je te tue". Bien sûr, c'était sans compter avec le character indomptable de Lola, sa certitude de n'appartenir à personne et sa détermination à mèner la vie comme elle l'entendait, sans s'encombrer des cadavres semés sur son sillage et je ne pouvais pas m'empêcher de sentir une certaine admiration melée d'un "je ne sais quoi"...peut-être lui en voulait je de ne pas avoir évité le gâchis car, bon sang! il était évidant que ce couple n'aurait jamais pu marcher... alors un doute m'assaillait: le savait elle? Y avait elle crû une seconde ou s'abreuvait elle froidement de ses victimes pour consolider sa personnalité? Ensuite, c'est la parade de la "mantis religieuse" ou veuve noire qui séduit le mâle pour le dévorer tout simplement parce que c'est dans sa nature, c'est son destin, c'est inscrit dans ses gènes. Puis, l'imposante carrure du professeur, mal servie par un physique ingrat et un characteur peu enclin à la rigolade et la fragilité apparante de la belle nous transportent au début à une toute autre histoire, avant que Lola se rebiffe et ne
commence à montrer son agacement, le couple semble interpréter un remake de "King Kong à la ville" tellement il est mal assorti. Et même si Unrat aura la même fin tragique, il n'aura pas droit au même regret de sa blonde. Enfin, il nous montre aussi que la vitesse à laquelle l'intélligence de l'homme s'efface est proportionnelle aux centimètres de chair dévoilée par la femme.

Le jeu de Jennigs, influencé par sa carrière dans le muet, donne un ton un peu lent aux débuts du film et le spectateur assiste à sa décheance avec un sentiment de peine devant l'inévitable mais l'implication émotionnelle n'est pas totallement réussie, peut-être à cause de la direction un peu froide qui se contente de nous montrer les évenements avec un enchainement un peu trop rapide, sans vraiment laisser que l'émotion monte. Le traitement de l'atmosphère teintée de luminosité, trâces évidentes de l'expressionisme allemand, est magistralement réussi par Sternberg qui signe ici son meilleur film.

Le film est tiré du roman "Proffesor Unrat" de Hienrich Mann, frère de Thomas Mann. Trente ans après Jack Cummings demandera à Edward Dimytrick de faire une nouvelle version. Le film sortira en 1959 avec le titre de "The blue angel" avec Curd Jurgens et May Butt dans les rôles principaux mais la fin sera changée en un "happy end" et sera un ratage total.

Dans les années 70 sortira un nouveau remake avec Ugo Tognazzi et Ornella Mutti. La fin sera la même que dans L'Ange Bleu de Sternberg mais, malgré tout le talent de Tognazzi, il n'est pas vraiment crédible dans ce rôle tragique et le film n'aura aucun succès.

Le film marquera le début du mythe Dietrich et la collaboration avec Sternberg dans six autres films où elle incarnera à nouveau la femme énigmatique et froide, dévoreuse d'hommes. Ici, elle n'a pas encore ce côté glamour mais elle magnetise les regards avec ses bas résille et ses froufrous, en chantonnant "Ich bin von kopf bis fuss auf liebe eingestellt"-de la tête aux pieds je suis faite pour l'amour-qu'elle reprendra plus tard en anglais sous le titre "Falling in love again".

*Un avis de Pucedefee.

jeudi 6 mars 2008

John Wayne



Emblème de masculinité à Hollywood, acteur mythique de près de 200 films, dont certains sont des purs chef d'oeuvres, John Wayne aura laissé son empreinte pour toujours dans l'histoire du cinéma.

Laissons de côté ses idées politiques, ses principes conservateurs et tout le reste, et rendons à César ce qui est à César et à Marion Morrison ce qui est à John Wayne.

Immense bonhomme, je lui dois des grands bonheurs cinematographiques tels que "L'homme tranquile, Rio Bravo, La poursuite impitoyable, L'homme qui tua Liberty Valance", pour ne citer que quelques uns. Icône répresentative du heros américain par excellence, j'ai décidé de lui consacrer un blog rétraçant sa vie et sa carrière depuis le début et j'essaierai d'y mettre un film par jour. Vous pouvez le visualiser en allant sur ce lien:

http://theduke-john-wayne.blogspot.com

samedi 1 mars 2008

Une histoire vraie


Film de David Lynch sorti en 1999, Une histoire vraie est aux antipodes des films auxquels le directeur nous a habitués. Autant les univers de Blue Velvet, Sailor et Lula, Twin Peaks ou l'excellent Mulholland Drive sont glauques et obscurs, autant l'atmosphère et le traitement d'Une histoire vraie sont limpides pour ne pas dire simples, car rien n'est jamais simple dans le cinéma de Lynch.
Les acteurs, Richard Farnsworth en tête dans le rôle d'Alwin Straight, Sissy Spacek et Harry Dean Stanton sont excellents car dirigés de main de maître.

HISTOIRE : Alwin Straight est un vieil homme bourru de 73 ans qui vit dans une ferme de l'Iowa avec l'une de ses filles qui est légèrement handicapée mentale. Après un accident, il se rend compte qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre et apprend surtout que son frère aîné Lyle, avec lequel il est fâché depuis plus de 20 ans a eu une attaque cardiaque et a failli mourir. Il décide de partir le retrouver pour lui parler une dernière fois. Le problème c'est que Lyle vit dans le Wisconsin à plusieurs milliers de kilomètres de là et qu'Alvin n'a pas les moyens de se payer l'avion et n'a pas le permis de conduire. Il décide alors de couvrir la distance sur sa tondeuse à gazon. Commence alors un long périple à travers l'Amérique profonde, un long road movie durant lequel Alvin va rencontrer des générations d'américains de tous poils.

Dans ce film David Lynch abandonne pour une fois les effets spectaculaires qui ont fait sa renommée. Ici, les personnages sont ce qu'ils semblent être et le réalisateur ne cherche pas à nous désarçonner en permanence. L'ambiance n'est pas sombre mais au contraire, très éclairée et le fantastique est totalement abandonné pour une plongée dans le réel et dans l'introspective.

"Une histoire vraie" est ce qu'elle annonce, une histoire vécue réellement par Alvin Straight. Et en racontant son parcours le réalisateur s'en sert pour dépeindre une certaine vision de l'Amérique. Ici, on ne recontre pas de citadins, pas de hell angels version "Easy riders" seulement des gens simples qui vivent dans des petites villes tranquilles. Attention, ce ne sont pas forcément des bourrus, ces gens issus des bourgades et qui ne connaissent le monde qu'au travers de la télé et notre personnage n'est pas que témoin de ce monde, bien au contraire, il se dévoile constamment. Alvin Straight est un humain aavec un passé lourd d'erreurs. Des erreurs difficiles à porter (la seconde guerre mondiale en Europe mais aussi des erreurs vis à vis de ses enfants ou de son frère) et ce voyage est pour lui l'occasion de faire le point sur cette vie qu'il sait imparfaite mais qu'il ne peut changer. Il veut juste faire en sorte de la terminer de la meilleure des façons.

La force de ce film c'est vraiment son rythme ou plutôt son manque de rythme. Le personnage se déplace en tondeuse à gazon (20 km/h en vitesse de pointe) et le monde semble se mettre au diapason de la machine pour mieux nous permettre de comprendre, d'analyser et finalement nous rendre compte que dans un univers qui semble constamment s'emballer, on oublie trop souvent de s'arrêter pour regarder et écouter les gens à côté de nous.

Une histoire vraie est un hymne à la fraternité et c'est le seul film dont Lynch n'a pas écrit le scènario mais il est, comme tous les films de David Lynch, un ovni mais qui cette fois détonne par sa simplicité et sa justesse de ton. C'est un film à voir absolument si vous aimez les histoires simples et pleines de sentiments.
*
Une critique de Ramafred.

Le rebelle


Le rebelle est un film sorti en 1949 et dirigé par King Vidor. Il est interprété pour les rôles principaux par Gary Cooper et Patricia Neal.

Le film est tiré d'un roman de Ayn Rand dont le titre original est "The fountainhead", qui est un plaidoyer pour l'individualisme et la réconnaissance du créateur et de son oeuvre face au collectivisme. A prémieure vue le sujet peut sembler ennuyant mais c'est sans compter sur la direction magistrale de King Vidor et le jeu parfait des protagonistes.

Gary Cooper est ici Howard Roark, un architècte visionnaire qui réfuse de se plier aux règles imposées par ceux qui détiennent le pouvoir et qui veulent imposer leurs idées en matière de conception architecturale, à savoir, une uniformité créative et fondée sur les principes qui "ont toujours marché". Roark se refusera à rentrer dans ce moule et préferera aller casser des pièrres dans une carrière où il rencontrera Patricia Neal, une riche héritière.

Celle-ci est une sauvageone habituée à avoir ce qu'elle désire et essaiera de plier Roark à ses caprices, mais elle se heurtera à l'indomptabilité de ce dernier. Elle l'attirera chèz elle avec un prétexte et s'ensuivra une scène mémorable de passion débordante. Ayant trouvé chaussure à son pied pour la prémière fois, elle tombe follement amoureuse de Roark et essaye en vain de lui faire entendre raison, c'est à dire, se plier aux éxigences des promoteurs pour pouvoir éxercer son talent. Ne réussissant pas à le faire changer et rédoutant de ne pas pouvoir supporter la vie avec lui dans ces conditions, elle le quittera.

Roark sera appellé à l'aide par un collège qui se heurte à l'impossibilité de créer un ensemble de logements sociaux qui s'adaptent aux contraintes qu'on lui impose et il acceptera de le faire à la seule condition que l'on ne modifie pas son oeuvre, ce qui ne sera pas respecté. Considérant son oeuvre trahie, il fera tout exploser et se laissera librement arrêter et juger.

Lors de son plaidoyer, qui est le plus long discours de l'histoire du cinéma, il défendra la création en tant que propriété individuelle face aux parasites qui veulent se l'appropier au nom du collectivisme, ce qui est en fait le message premier du roman et du film.

Gary Cooper et Patricia Neal sont parfaits dans leurs rôles et même si le film a un peu vieilli il est à conseiller pour le message qu'il véhicule, à savoir, que l'individu est maître de sa pensée et de son talent. Pendant le tournage du film, Gary Cooper et Patricia Neal vécurent une passion tellement débordante que Gary Cooper quitta sa femme pour s'installer avec elle. Patricia Neal, qui était connué pour sa voracité amoureuse épuisa Cooper dont la réputation n'était pas en reste. Une fois la passion retombée, Cooper retourna auprès de sa femme, la seule qu'il ait jamais épousée qui lui pardonna, comme elle fit avec les précedentes et les suivantes.